La spiritualité

La spiritualité c’est quoi ?

Bon. C’est un sujet qui pourrait nous prendre toute une vie, je vous rassure on va rester sur une page aujourd’hui (enfin je vais essayer).

Définition : spiritualité (nom féminin)

1. 1. PHILOSOPHIE Caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière.

2. 2. RELIGION Croyances et pratiques qui concernent la vie de l’âme, la vie spirituelle.

Son étymologie en latin ecclésiastique est spiritualitas et spiritus qui signifient esprit et souffle.

Selon le dictionnaire Le Nouveau Petit Robert :

La spiritualité au sens philosophique représente ce qui est indépendant de la matière, et donc caractérise ce qui est spirituel. C’est aussi un ensemble de croyances, des exercices qui concernent la vie spirituelle. La spiritualité caractérise la forme particulière que prennent ces croyances et ces pratiques. » 

La pratique de la spiritualité prend toutes sortes de formes à travers l’histoire et les différentes cultures. Il y a 40 000 ans, nos ancêtres se découvrent de nouveaux talents. Ils commencent à orner les grottes de gravures et de dessins, dont certains paraissent relever de la mythologie (…) pour Marcel Otte « Ces représentations constituent une façon de donner vie à l’invisible et au surnaturel ». De tout temps, l’homme a eu besoin de croire, certainement pour combler l’angoisse de la fatalité de son existence passagère. Cette quête l’amène à envisager tous les plans, pour en chercher l’essence, et à entraîner sa conscience à s’élever au fur et à mesure des expériences.

La plupart des grandes religions ancestrales ont chacune une origine continentale et comptent chacune plusieurs courants, au gré de l’évolution de leur église, des guerres, et du contexte social de leurs fidèles. Plus proche de nous, d’autres mouvements spirituels moins dogmatiques ont fait leur apparition comme le New Age, et diverses pratiques inspirées des courants orientaux, prenant leur essence dans les écrits ecclésiatiques ancestraux mais s’émancipant des enjeux religieux et contraintes théologiques, en ne gardant que la discipline, comme le yoga et la pratique de la méditation par exemple. L’utilisation du concept de spiritualité remonte au XIIIème siècle et son utilisation courante date du XVIème siècle. La différenciation entre la spiritualité mondaine et la spiritualité divine apparait au XVIIème siècle.

« En cela, il faut bien comprendre les différences et ponts communs entre spiritualité, religion et philosophie. » Comme le précise bien Helen Hervé-Desirat dans les Concepts en Sciences Infirmières, « La spiritualité se situe donc sur un terrain où se rencontrent religions, philosophie, psychologie, dont les différentes approches sont souvent conflictuelles mais aussi complémentaires. Le concept de spiritualité est relativement controversé car ses attributs varient en fonction de sa définition laïque ou religieuse. Il est culturellement et socialement appréhendé de façon très variable, les définitions données par les auteurs sont multiples et peu d’attributs communs en ressortent.« 

On parle de spiritualité comme d’une gymnastique de la conscience pour atteindre un accomplissement d’épanouissement personnel. Si l’on considère que notre Être est l’assemblage de notre corps physique, mental, émotionnel et spirituel, la spiritualité c’est l’exercice de l’esprit en tant que conscience. S’y adonner pleinement implique de travailler sur tous les autres plans, le corps et sa santé, le mental et ses facultés, l’émotionnel et sa gestion, le spirituel et sa paix intérieure. 

La spiritualité, c’est la recherche de sens, la recherche de vérité absolue, à travers le travail de la conscience et de la métaphysique, avec la religion, la philosophie, la science, la musique, et autres disciplines…

La spiritualité comme moteur

Je ne saurais vous parler de spiritualité sans me référer à ma propre expérience.

Pour ma part, ma pratique de la spiritualité a été mon salut, mon sauveur (je sais que ça fait très judéo chrétien comme champ lexical mais je ne fais pas spécialement référence à Jésus, mesurant quand même le pouvoir du choix de ces mots dans les écrits saints)

Ma spiritualité, je l’ai d’abord cherché dans l’enseignement religieux, certainement guidée par mes origines socio culturelles. La curiosité et le voyage m’ont fait découvrir d’autres pratiques. Les courants religieux fondamentaux, leurs pans ésotériques, la philosophie, autant de pistes que de questions qui ont rythmé ma route. Cela m’a mené vers l’énergétique, les sciences physiques et humaines, l’étude des neurosciences, et des ces apprentissages : la discipline personnelle.

J’ai cherché, expérimenté, parfois repoussé, écouté et beaucoup prié. J’ai eu beaucoup de satisfaction dans le constat que tous les courants religieux et spirituels rencontrés partageaient la même aspiration et la même origine : l’Amour. Et la Foi en son pouvoir absolu.

Ma foi désormais je la place donc en cette énergie originelle, l’Amour. Je ne parle pas de l’amour sous la forme romantique, je parle de toutes ses formes, de la quintessence de son énergie. Je crois en l’Amour sans trop me soucier de quel concept il a besoin de se vêtir. Ma spiritualité se nourrit de toutes les formes qu’il peut prendre en aspirant à sa vibration la plus élevée possible. J’aspire à faire le constat de son omniprésence, et à en discerner toutes les apparitions.

Je pense que toute situation prend naissance et amène à nourrir deux énergies ; celle de l’Amour et celle de son absence. Et comme la nature (et notre cerveau) ont horreur du vide, son absence donnent lieu à la peur, la colère, l’égo. Mon chemin spirituel m’a amené à établir une discipline pour m’obliger à observer dans quelle énergie chaque chose existait, pour ajuster mon propre environnement (mental, émotionnel, physique) et tenter de me rapprocher le plus possible du choix de l’Amour. Cela peut en effet passer par se cultiver sur les grands principes fondamentaux de religion et de psychologie, mais aussi beaucoup par l’expérience. Une suite d’erreurs infinies qui mèneront peu à peu, rythmés de constats et de réflexions, à la sagesse et l’apaisement. Normaliser la gentillesse. Désarmer l’égo. Apprendre à être vulnérable. Avoir confiance. C’est en cela que je crois. Le travail de toute une vie, si tant est qu’on en ait qu’une.

La discipline du corps et de l’esprit est primordiale. L’expérimentation du culte religieux et l’étude la philosophie me le semblent aussi.

Cela bien sûr je vous y invite tout en respectant chaque dogme, ainsi que vos valeurs. Avec l’ouverture d’esprit d’un disciple universel. N’en déplaise à l’ignorant ou le fanatique qui ne comprennentt pas qu’on puisse affectionner des symboles de cultes différents, ou soit à l’aise avec toutes les pratiques même occultes. Si l’Amour guide une quête, il sait vibrer, quelque soit son autel.

L’Amour

L’Amour, celui qui n’a aucune condition, exempt de jugement, défie la peur et la colère, demande de la vulnérabilité, de la confiance et de l’espoir.

L’Amour n’est pas que le langage du cœur et du corps, il est l’alignement sur tous nos plans de nos énergies, de notre âme. Il en est la source originelle et le but ultime à la fois.

L’Amour, au delà de celui nous lie aux autres et à nous même, est une énergie fondamentale

Cela a été mon fil d’Ariane, mon leitmotiv, mon garde fou quand mes valeurs profondes ont été déstabilisées par le côté moche de la vie. Les choses immondes et inexplicables auxquelles on assiste fatalement dans notre expérience terrestre.

La vie est parfois d’une violence absurde. Elle peut être délicieuse et basculer dans l’horreur, en une fraction de seconde.

Puisque la vie est ombre et lumière, la foi m’a appris à regarder les deux, à en apprécier les potentiels, à en comprendre les polarités, à travailler mon détachement au jugement. Ma quête spirituelle m’incite à étudier les réponses à mes questions existentielles, en essayant de garder l’esprit ouvert pour ne pas virer fanatique. Elle me pousse à ne pas me laisser crever d’emprise aux émotions et réactions que le jugement implique. Si je crois, alors je fais confiance, alors j’accepte, et je conscientise mes ressentis, mes limites, mes attentes, mes actes. Il est le choix de l’apaisement, quoique l’on expérimente.

L’Amour peut paraître être une aspiration naïve et utopiste, et pourtant il est le moins naturel et parfois le plus inconfortable des choix.

Exemple tout con : quelqu’un vous fait du mal, et pis pour l’exemple bien exprès en plus hein, pas juste par incompréhension. Je vous parle pas des disputes qui nécessitent certes amour et compassion, mais surtout communication. Non, dans notre exemple c’est pas un quiproquo, ce quelqu’un vous vise. Avec sa colère, et conviction. Déjà sachez que c’est très très rare que ce soit vraiment le cas. Bien souvent, ce qui blesse ce sont les limites et les peurs de l’autre, qui nous renvoient aux nôtres et font se déployer notre égo. La violence est malheureusement la seule réponse que certains trouvent quant ils sont sous l’emprise du malheur, de la frustration, de la colère et de l’enfer de n’avoir les outils pour faire mieux. Mais restons sur l’hypothèse que vous soyez en proie à du mal pur et dur. Vous ne pouvez rien y faire. Les émotions et réactions qui s’en découlent peuvent être violentes, et destructrices, envers certes la cause et auteur de votre souffrance, mais surtout en dépit de vous même puisque c’est vous qui les vivez.

Comment ne pas se consumer ? Comment transcender ça ? Comment ne pas avoir un jugement sur la situation et son auteur ?

La foi m’a appris à prendre du recul, à me demander ok je vis ça, mais pourquoi, pourquoi ça me touche, qu’est ce que ça m’enseigne ? Si je place ma confiance dans le tout, y compris l’autre, quoi d’autre que de l’amour puis-je voir dans ses actes ? La peur ? La colère ? Si je pars du principe que tout le monde fait de son mieux dans son incarnation, et que nous aspirons tous à l’amour et la confiance, qu’est ce qui nous éloigne du juste ? N’y a t il pas un équilibre ? Et surtout, si j’ai la foi et que je veux la garder -la foi en moi, la foi en l’humain, la foi en la justice divine ou karmique, la foi en l’harmonie universelle et l’équilibre- : comment puis-je réagir sans mettre en péril mes valeurs, et appliquer dans mon quotidien et dans cette épreuve ma Foi en l’Amour ? L’Amour du juste, l’Amour de mon prochain, l’Amour dans toute sa beauté, même en toute noirceur, l’Amour inconditionnel ?

Comment suivre cette ligne de conduite sans pour autant me manquer d’amour à moi-même ? La spiritualité à mon sens, c’est mettre au cœur de son quotidien cet ultime goal d’amour inconditionnel et passer sa vie à trouver comment l’appliquer concrètement. C’est passer sa vie à identifier ses valeurs comme la pitié, envers celui qui souffre et fait souffrir, la bienveillance, envers n’importe qui même celui qui touche mon ego, la tolérance envers celui qui ne partage pas les mêmes opinions et les mêmes valeurs que moi, la compassion qui évite de condamner même celui qui ne croit plus et qui creuse sa propre damnation. L’Amour, l’Amour, l’Amour. J’ai pas dit que j’y arrivais, j’ai pas dit que c’était facile, j’ai pas dit que c’était la seule réponse possible. Simplement, je m’y essaie à chaque événement déstabilisant. 

« Fais de ton mieux quoiqu’il arrive »

Ça m’a évité bien souvent de répondre à la violence par la violence. Ça m’a évité de me laisser consumer par la colère car elle allait clairement finir par avoir raison de moi et mon corps. Ça m’a évité beaucoup de regretter mes actes plus tard, souvent, même si au moment présent ça me paraissait insurmontable de ne pas avoir une réaction « humaine ». Ça m’a évité de trouver de l’injustice partout et d’en devenir écartelée d’incompréhension face à ce monde parfois si abjecte. Cela m’a aidé à choisir mes combats : pourquoi utiliser mon énergie à changer ce qui ne peut l’être au lieu travailler sur la façon dont moi je les traverse.

Ça ne m’empêche pas, dans mes mauvais jours, de mal parler sous le coup de l’émotion, de ressentir une frustration immense quand je suis blessée, de ne pas réussir à comprendre l’autre, à chercher un coupable, ni de juger, d’avoir peur, d’être conne, d’être chiante, de me faire bien boloss par mon égo, de dire des trucs ou faire des choses que je regrette ensuite. Simplement, la pratique de ma spiritualité au quotidien m’apprend petit à petit à le conscientiser, a avoir un temps de recul et d’observation, à savoir identifier ce déséquilibre, à ne pas ignorer le paradoxe entre mes actes et ce à quoi j’aspire, à essayer de développer des outils pour faire mieux la prochaine fois. C’est une discipline.

Vous voulez que je vous dise, des fois quand je laisse l’émotion m’envahir, je me dis que ma foi c’est le pire cadeau, le plus inconfortable des choix. Dans les mauvais jours, je n’ai plus la foi, je n’ai plus confiance, je me laisse envahir par la peur, je me dis que ma dévotion envers mes croyances, ma foi en l’humanité, et mon besoin de paix me desservent, dans un monde où la combativité (dont j’ai pu faire preuve pendant des années) est une preuve de force et de fierté. Aussi, je me dis que tout serait tellement plus facile si j’envoyais chier comme on m’envoie chier, si je rendais la claque au lieu de rendre la joue, mon égo me souffle de me faire respecter, que ce serait tellement plus facile de ne pas chercher à comprendre celui qui m’atteint , que ce serait tellement plus facile d’être juste en colère et de dire « nique ta m*** ». 

L’exercice le plus difficile que j’ai eu à faire pour m’assurer d’être pleinement guidée par l’énergie d’amour, c’est pardonner. Ainsi, même, si j’y suis arrivé pour certaines choses, c’est le travail de toute une vie. Le pardon, à mon sens, c’est l’acte spirituel le plus ultime. C’est l’apogée de la spiritualité. C’est l’incarnation quotidienne de l’Amour inconditionnel auquel je crois. Alors, comment dire : c’est un peu l’ultimate niveau/maître zen/top one de la spiritualité quoi. C’est apprendre à aller puiser dans toute sa force intérieure l’amour, même dans la douleur. C’est apprendre à lui donner le pouvoir d’être la seule réponse. Lorsque j’ai fait acte de foi, j’ai décidé de m’y atteler jour après jour, parce que c’est la genèse de ma foi et que c’est cette foi qui m’a sauvé, pas ma colère, ni ma peur.

Mais pardonner, ça pique. Une femme merveilleuse que l’univers a mis sur mon chemin quand j’avais besoin d’’aide et de soutien dans ce long périple spirituel, m’a demandé un des trucs les plus coûteux émotionnellement que j’ai eu à faire. Après lui avoir exposé toutes les souffrances que j’avais pu vivre, tout ce que j’avais vécu comme violences et décrit leurs auteurs, elle m’a demandé de me lever, de chanter et de leur envoyer tout mon amour, à haute voix, avec joie, à ces gens là. Euh. Fallait que je remercie à voix haute ceux qui sur mon chemin m’avait appris la résilience ? J’ai cru exploser tant ça me semblait infaisable. J’ai senti la colère et l’injustice me retenir avant de réussir à lâcher prise. Et bah finalement, c’était beau. Elle m’avait poussé à aspirer à plus haut.

De prime abord, j’ai eu cette réaction que j’ai adoré voire transposée dans Midnight Gospel : « Forgive? That son of bitch ? No wayyyy** » mais pour reprendre l’allégorie de ce fabuleux animé, le pardon c’est la barre de traction de la spiritualité. On se dit : moi faire des tractions ? Jamais ! Et puis on apprend à regarder cette barre, à se la donner comme objectif, à la prendre en main, à essayer de se hisser. On échoue, on trouve ça dur voire impossible. Mais on essaie quand même. On demande assistance pour porter moins de poids, on arrive peu à peu à monter, à se hisser. 

Et puis un jour on fait ses tractions, et on mesure l’aide dont on a eu besoin pour y arriver, on remercie de tout son cœur 🙂 La réussite par la pratique, la discipline, et l’amour de soi. Une grande libération en découle, un grand relâchement du corps, du coeur, de l’esprit. Tout à coup, toute la colère laisse un grand vide (et comme la nature a horreur du vide), toute cette place appelle à l’Amour & la gratitude.

Merci Annette. Merci Nanou. Merci l’Amour. 

Enfin voilà, ça pour moi c’est la spiritualité. Dans le sens à la fois philosophique, mais aussi d’un point de vue « religieux », celui de croire quoi qu’il arrive. Ainsi, c’est élever sa conscience au dessus de la matière, essayer en tout cas.

C’est comprendre l’équilibre, l’interconnexion et la beauté de notre existence, de notre monde, du cosmos tout entier.

Et vous ?

Comment vivez-vous la spiritualité ?

Love ✨

Biblio

Voici quelques ouvrages que je vous recommande et dont la lecture a donné des couleurs à la palette rédactionnelle de cet article. Bonne lecture !

Le « spirituel » et le « religieux » à l’épreuve de la transcendance, Robert JACQUES Faculté de théologie Université de Montréal

L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle

Kilomètre Zéro, de Maud Ankaoua

Les thanatonautes, de Bernard Werber

L’Alchimiste, Paulo Coelho

Dossier “Depuis quand croit-on en Dieu?” du magazine ça m’intéresse (juillet 2021)

Le conte du Litchi Sacré, d’Olivier Clerc :

Résumé : “ Une légende dit que quelque part sur cette planète, il y a un arbre à litchi sacré. Quiconque mangera son fruit en recevra des trésors pour toute la vie.

Un premier pèlerin le trouve, le cueille religieusement, l’avale avec hâte tout entier en se râpant la langue et manquant de s’étrangler avec le noyau. Furieux et déçu il recrache le fruit et fulmine sur la légende, se demandant comment il avait pu croire aveuglément à la magie d’un fruit.

Un 2ème pèlerin trouve l’arbre, cueille un litchi, le mange, mais conditionné par sa foi et son attente, se convainc que l’expérience est fabuleuse, malgré la peau, malgré le noyau. Il gobe tout, et repart enchanté de sa pseudo expérience.

Un 3ème pèlerin arrive, cueille délicatement le fruit, l’étudie et l’observe, enlève la peau doucement jusqu’à disséquer tout le fruit pour se délecter de sa chair juteuse. Il garde le noyau dans sa poche, rentre avec, le sème dans son jardin et profite à vie avec les siens.

Voici donc trois attitudes possibles face à l’enseignement spirituel. Tout avaler, sans distinction, la peau, la chair, la semence. Et tout rejeter quand un aspect ne nous plaît pas. Ou au contraire, fermer les yeux sur ce qui ne s’alignera pas à nos valeurs profondes, en sanctifiant tout, dans l’espoir d’accéder quand même à la richesse du sacré. Et puis, la troisième attitude c’est faire preuve de discernement. Étudier chaque strate de l’enseignement spirituel ou religieux et en comprendre les contextes historiques, les allégories, les couches inutiles pour soi. La peau, ce qui ne nous est pas utile, la chair et son jus qui nourri et fait du bien à l’âme, et le noyau la quintessence, ce que je vais semer, et chérir pour un jour en distribuer à notre tour.”

** traduction : « pardonner? Ce fils de p*te? Jamaaaaais »

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